Je suis leur VOIX.
Drôle de timing pour ce titre, pourtant, il germait en moi bien avant la populaire émission qui porte le même nom...
Quand j'ai commencé à écrire, on soupçonnait un trouble de langage pour ma fille, mon fils était trop petit pour qu'on en parle même si dans mon coeur de maman (vous savez, celui qui sent les choses, celui qui sait des choses) j'avais un petit doute, et mon père était en pleine santé profitant de son statut de retraité avec passion.
Puis, les années ont passé, le trouble de ma fille est devenu de plus en plus sévère, mon fils a continué son chemin, fidèle à lui même (j'avais bien senti les choses et malheureusement, j'avais raison), il a aussi un diagnostic et mon père a commencé à chercher ses mots, les transformer et puis les perdre un à un (aphasie primaire progressive, SLA, démence frontale).
Et moi, je parle, j'écris, je prends la parole, je blogue, je raconte des histoires et sans vraiment m'en rendre compte, je suis en train de devenir leur voix. Cette évidence, elle ne m'est pas venue toute seule! Mardi dernier, pendant mon heure de lunch, j'ai eu une belle conversation avec une recherchiste pour un projet à la radio et c'est en parlant de mon cheminement, qu'elle a eu cette réflexion: "Julie, tu es leur voix"...
Étrange comment une fille qui a tellement de choses à dire, qui est si mémère, se retrouve être la mère de deux enfants et la fille d'un homme ayant tous les trois différents troubles de langage, non? Comment comprendre tout ça? Pourquoi cela m'arrive à moi?
Je ne connais pas la réponse. En fait, il y a probablement plusieurs explications, certaines génétiques, d'autres un peu plus ésotériques, mais concrètement, moins ils parlent, plus j'écris.
Et ça, c'est en train de devenir une réalité pour moi. Une sorte de mission. Ils ont des choses à nous apprendre et à nous partager et concrètement, si je ne le fais pas, qui le fera?
Non.
Alors, vaut mieux que je trouve un angle dans lequel je peux m'épanouir tout en étant leur voix, sans jamais oublier mes premières motivations. Eux. Ma famille.Ceux que j'aime.
Pour suivre ma voix, retrouvez-moi sur twitter ici et sur ma page Facebook là. De plus, vous pouvez aussi me suivre sur mon blogue commun avec trois autres amies sur la dyspraxie .
Quand j'ai commencé à écrire, on soupçonnait un trouble de langage pour ma fille, mon fils était trop petit pour qu'on en parle même si dans mon coeur de maman (vous savez, celui qui sent les choses, celui qui sait des choses) j'avais un petit doute, et mon père était en pleine santé profitant de son statut de retraité avec passion.
Puis, les années ont passé, le trouble de ma fille est devenu de plus en plus sévère, mon fils a continué son chemin, fidèle à lui même (j'avais bien senti les choses et malheureusement, j'avais raison), il a aussi un diagnostic et mon père a commencé à chercher ses mots, les transformer et puis les perdre un à un (aphasie primaire progressive, SLA, démence frontale).
Et moi, je parle, j'écris, je prends la parole, je blogue, je raconte des histoires et sans vraiment m'en rendre compte, je suis en train de devenir leur voix. Cette évidence, elle ne m'est pas venue toute seule! Mardi dernier, pendant mon heure de lunch, j'ai eu une belle conversation avec une recherchiste pour un projet à la radio et c'est en parlant de mon cheminement, qu'elle a eu cette réflexion: "Julie, tu es leur voix"...
Étrange comment une fille qui a tellement de choses à dire, qui est si mémère, se retrouve être la mère de deux enfants et la fille d'un homme ayant tous les trois différents troubles de langage, non? Comment comprendre tout ça? Pourquoi cela m'arrive à moi?
Je ne connais pas la réponse. En fait, il y a probablement plusieurs explications, certaines génétiques, d'autres un peu plus ésotériques, mais concrètement, moins ils parlent, plus j'écris.
Et ça, c'est en train de devenir une réalité pour moi. Une sorte de mission. Ils ont des choses à nous apprendre et à nous partager et concrètement, si je ne le fais pas, qui le fera?
Je pourrais m'écraser dans un coin, pleurer et ne plus jamais me relever. M'apitoyer sur mon sort, en vouloir à tout le monde, même à vous! Serais-je plus heureuse? Plus sereine? Est-ce que cela aiderait les miens que j'aime?
Non.
Alors, vaut mieux que je trouve un angle dans lequel je peux m'épanouir tout en étant leur voix, sans jamais oublier mes premières motivations. Eux. Ma famille.Ceux que j'aime.
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Pour suivre ma voix, retrouvez-moi sur twitter ici et sur ma page Facebook là. De plus, vous pouvez aussi me suivre sur mon blogue commun avec trois autres amies sur la dyspraxie .
Une voix. Mais quelle voix! Il est tellement bon de te lire, de t'entendre. Tu mérites d'être écoutée, lue, partagée!
RépondreSupprimerMerci pour ce que tu fais pour eux. Je suis certaine qu'ils te disent merci... à leur façon! xxx
Merci Anne-Lune! Tes mots sont doux à lire.
SupprimerJx
Je suis tout émue à vous lire ce soir. ''Vos'' voix ont su me toucher.
RépondreSupprimerMerci! C'est ma façon toute personnelle de briser des tabous et de faire connaître leurs réalités...
Supprimerquel beau cadeau que tu leur fais! Tu utilises ce que tu as de mieux pour parler, cirer pour eux 3! Ils sont chanceux de t'avoir! Continue d'être qui tu es car tu es génial!
RépondreSupprimerWow! Ça fait du bien, ça!
SupprimerMerci pour ce message qui me donne une belle dose d'énergie positive.
:-)
Ils ne pouvaient avoir de meilleure voix puisque tu trouves toujours le mot juste pour exprimer leur vécu.
RépondreSupprimerMyriam F.
Merci, merci beaucoup.
Supprimer:-)
MERCI!!! De partager si généreusement tes expériences de vie qui permettent, j’en suis certaine, à plusieurs parents de trouver des mots, mais aussi un réconfort à ce qu'ils vivent. On a l’impression d’être moins seul avec toutes les émotions rattachées à ce que l’on vit! Ce que tu écris est essentiel et permet de mettre en perspective notre réalité qui est parfois difficile.
RépondreSupprimerMerci, encore!
Mel
Et un commentaire comme celui-ci m'encourage à continuer sur ce chemin.
SupprimerMerci Mel !
Moi j'ose croire au fait que les enfants nous choisissent! Tes enfants ont choisis leur voix, une voix magnifique qui est la tienne.
RépondreSupprimerJe pense que mon garçon m'a choisi pour mon sens de l'organisation, ma constance et mon côté réaliste. Mon petit TSA de 3 ans et demi avait besoin plus que tout au monde d'une vie prévisible, encadrée, organisée et il savait que je pouvais lui donner!
J'adore te lire, merci de me faire autant de bien! xxx