Mamanbooh!

Comme Nicole Bordeleau nous le rappelle, des fois, "notre vie va mal, mais, nous, on va bien! N otre vie est peut-être triste, compliquée, difficile, plate, pleine de trop nombreuses batailles, pauvre, ennuyante, épuisante etc... Mais, elle est aussi pleine de petits moments de bonheur, alors on pourrait dire qu'elle est... Cool! Pourquoi ne pas essayer garder le cap en se rappelant cette phrase comme un mantra? Le livre de Neil Pasricha n'est pas nouveau, on en a parlé ici , là et encore là depuis cet automne, fut d’abord un blogue ( www.1000awesomethings.com ) qui attira plus de 11 millions de clics au total, nous invite à déguster – et puis apprécier – pas loin de 200 petits moments de pur bonheur. Curieusement, avec son fond noir et ses couleurs vives, il ne m'attirait pas du tout au départ. Peut-être que je n'était juste pas prête? Jeudi soir dernier, Papabooh! et moi avons eu la chance d'aller souper en amoureux (asiatique formule apportez vo...

Voici l'heureux contenu de mon sac, qui, en passant, change souvent (le sac et le contenu aussi!): . On y trouve, en vrac (je pars de la gauche en allant vers la droite): des pansements, un truc pour Fiston qui aide à retourner au calme (dernière trouvaille) de la petite crème magique en spray pour les bobos, du brillant à lèvre, ma pochette rose pour mes cartes, mes clefs avec leur cordon vert et un porte clé d'épilepsie pour ma fille, mon agenda mauve de cette année, mon agenda lilas de l'année dernière, mes lunettes de soleil, mon cellulaire, mes médicaments au cas où, du parfum (!?!), de la gomme pour Fiston, un vieux kleenex, des crayons, mon portefeuille, de l'huile essentielle de lavande, des cartes de Cajoline avec des collants de Diego, de la monnaie, ma dernière création (collier turquoise et bronze), deux figurines de Playmobil, des étampes pour emporter avec soi un coeur de maman toute la journée au CPE et probablement plein de choses encore! . Et maintenant...

La photo a été prise l'automne dernier... Au retour d'une visite à la ferme avec les enfants. Parce que c'est tellement bon des bons légumes fraîchement cueillis, qui n'ont pas fait de longue route dans un boîte, parce que ça encourage l'économie locale, pcq ça nous permet de prendre contact avec une famille de producteur agricole et de leur réalité, de recevoir les légumes au gré des semaines, selon la production et les récoltes, de découvrir de nouveaux légumes, de cuisiner santé, d'initier les enfants et de voir briller leurs yeux quand on ouvre notre boîte (qui fait office de panier), parce que pour des produits locaux, bios et frais, c'est certainement moins cher que ceux achetés à l'épicerie, etc... Vous voyez, je suis bien convaincue! Depuis environ 2000 que je fais affaire avec différents organismes, amis et producteurs pour acheter des paniers de légumes, de fruits et même de d'autres denrées toujours bios-équitables-locales (quand c'es...

... Est né! Oui! Oui! Un blog consacré à la dyspraxie, géré et nourri par 4 mamans extraordinaires de fillettes dyspraxiques toutes aussi merveilleuses, vient d'apparaître sur la bloguesphère. Je continuerai ici de partager mon quotidien de maman avec ses hauts et ses bas, mais j'irai aussi là-bas pour y déposer des informations, partager des ressources et des petites tranches de vie reliées à cet handicap invisible. Allez-y faire un tour, vous inscrire, nous faire part de vos questions, de vos commentaires et y laisser votre grain de sel... Vie et Dyspraxie

L'informatique était dans nos vies bien avant les enfants. Mon Homme travaille en " programmation-analyse " (en fait, il connaît plusieurs langues étranges...) alors que moi j'ai un ordinateur depuis le début de mes études collégiales, il y a de cela plusieurs années. Quand nos enfants sont arrivés, nous avons continué à utiliser nos ordinateurs chacun de notre côté sans jamais vraiment y intégrer les enfants directement. Depuis un an, on nous encourage fortement à y initier Fillette parce qu'elle en aura certainement besoin pour sa scolarisation. Mais nous n'étions bien installés pour ça. En novembre dernier, lors d'un rare week-end de répit (bien oui, quand les enfants ne sont pas là, on travaille encore pour eux!) nous avons passé à l'action! J'ai déniché un clavier à grosses touches lentes CRAYOLA , mon Homme a acheté un écran de 20 pouces recyclé, j'ai déniché une petite table usagée et on a viré le salon à l'envers!...

Suis-je la seule maman qui hésite à s'acheter une crème contour-des-yeux alors qu'on pourrait avoir une caisse de couches pour le même prix? Pourquoi est-ce si difficile de s'offrir des choses à soi alors que quand c'est pour les enfants, je deviens implusive-complusive? Si en plus, la chose a une fonction éducative-stimulation-langage-dextérité fine-concepts de base-machin truc et que cela pourrait être bon pour ma fillette qui a un trouble de langage, alors là, je ne me contrôle plus et je me retrouve avec un autre objet-livre-jeu-jouet , souvent trop cher, encombrant parfois et toujours... de trop! Je suis incapable de me contrôler, même en période de simplicité involontaire et quand j'arrive à passer mon chemin sans faire d'achat, je me sens coupable. Et si cette trouvaille faisait toute la différence? Et si on se mettait à parler à la maison? Et pour taire mes petites voix, je vais voir du côté de la boutique des jouets recyclés au cas où... Finale...